Tout le monde est plus ou moins au courant, le mot “démocratie” défini un régime politique dans le lequel le pouvoir est donné au peuple, le rendant ainsi souverain. Aujourd’hui, nous sommes donc au sein d’une société démocratique, croulant et saturant sous l’information. Face à une diffusion et une exposition aussi dense, à quel point le pouvoir des médias est-il puissant ? Et surtout, sont-ils toujours un atout pour un régime démocratique ?
Les médias d’aujourd’hui nous prouvent chaque jour que la liberté d’expression est une notion toujours autant d’actualité. Mais face à un flux d’informations aussi développé, on se rend de plus en plus compte que s’exprimer, transmettre, et même comprendre ce flux, n’est plus une tâche aisée.
Grâce à la multitude de médias en place, on est donc en mesure de s’informer et de construire son opinion sur différents sujets, quel qu’ils soient. L’information ne respecte plus aucunes limites, et de même pour l’enrichissement de notre savoir. Face à ça, une menace est malheureusement bien présente, la transmission d’informations néfastes due à une “surdiffusion”, d’où l’adage “Trop d’information, tue l’information”.
L’un des vecteurs principaux de ce constat : le web. Et ce dernier est le responsable majeur.
Face à cet état de fait, on peut aussi ajouter dans la balance l’individualisme toujours plus conséquent des hommes. L’information est donc sélectionnée pour s’auto-flatter, pour solidifier son propre opinion, peu importe sa nature ou sa véracité, à l’instar d’une fidélisation client. La question devient donc particulièrement pertinente : est-ce que les médias n’influencent pas l’information au point de favoriser toutes formes de manipulation d’opinion ?
La réponse tend malheureusement vers le positif. Ils étaient jusqu’ici des lieux de liberté, ils sont désormais des lieux de controverses et de forte manipulation pour certains d’entre eux. On peut notamment citer les nouvelles méthodes de persuasions utilisées à travers les médias, notamment celle du direct, du témoignage, de l’émotion, que les hommes politiques préfèrent à celle de l’analyse et du raisonnement.
Disons que la relation l’emporte sur le contenu, tandis que la forme d’énonciation a plus de poids que l’énoncé. Pourtant, on ne pourra pas nier que les interactions entre journalistes / invités et téléspectateurs / lecteurs s’établissent presque en temps réel et n’ont jamais autant favorisé le dialogue entre ces deux parties. Mais le bien et le mal étant bien trop indissociables, cette proximité est bien malheureusement source de diffusion de propagande et de manipulation, privant les individus de leur liberté de penser par eux même.
Le constat actuel est désormais alarmant, le “pouvoir des médias” et la “démocratie” sont des notions qui deviennent bien trop ambiguës. Les médias ont gagné un nouveau pouvoir, au-delà de diffuser l’information, ils peuvent maintenant la masquer, et / ou la modifier.
En conclusion, il faut donc se méfier, il faut savoir sélectionner l’information dans toute cette masse, afin de rétablir la vérité !